Crédit photo: Elise Martineau photographie
Modèle: Naomie Cloutier |
Alicia Castonguay
Alicia Castonguay est une fille charismatique d'une grande beauté. Or, son apparence flatteuse lui a attiré bien des ennuis et son ex-petit-ami a détruit sa réputation de sorte qu'elle a dû changer d'école. Blonde aux yeux bleus, elle a teint ses cheveux d'un noir de jais et porte des verts de contacts vert pomme. Alors qu'auparavant elle profitait de son statut de belle fille populaire, elle cherche désormais à se faire toute petite.
Plutôt confiante et sûre d'elle, la perte de ses amis l'a fortement ébranlée : elle est prête à tout pour ne plus jamais revivre d'intimidation. Elle est en colère contre les garçons et souhaite ne plus jamais tomber amoureuse. Jusqu'au jour où elle rencontre Sauterelle... L'intrigant lutteur masqué est différent des autres garçons qu'elle a connus et Alicia mettra tout en œuvre pour découvrir son identité... |
Extrait
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Sauterelle
Je me retourne vers elle. Ma réplique s’étouffe dans ma gorge. Cette fille est… elle est… Mon Dieu! C’est un ange. Ses cheveux noirs bleutés sont lisses comme de la soie. Ses yeux verts semblent avoir été dessinés pour faire ressortir ses pommettes roses ainsi que ses lèvres rouges et invitantes. Je parie qu’elle n’est même pas maquillée! Derrière le masque 1. Haute voltige, p. 20 |
Alicia
J’étais une fille populaire avant… La mode, c’est moi qui la créais. Toutes les filles m’imitaient. J’aurais pu me coiffer d’un gâteau de fête que le lendemain, toutes mes amies auraient arboré des vêtements avec des chandelles dessus. C’est maintenant chose du passé. Ou peut-être pas. Ma nouvelle amie Thalie me plaît bien. Ce n’est pas la fille la plus populaire de l’école, mais elle a une certaine notoriété. Elle est belle, drôle, un peu snob et elle se prend très au sérieux avec ce blogue qu’elle a créé. Son dernier billet parle d’un garçon qu’elle surnomme le mongol qui, à ce qu’il paraît, pue des pieds. Je n’ai pas bien compris ce qu’elle y raconte. Le gars aurait lancé ses souliers au milieu de la place publique et l’école aurait été évacuée. Cette histoire n’a pas de sens, mais elle amuse les élèves de ma nouvelle école qui ne se privent pas d’émettre des commentaires méchants à l’endroit de ce garçon. J’ignore qui on surnomme le « mongol », mais je ne voudrais pas me retrouver dans ses souliers…
Derrière le masque 1. Haute voltige, p. 25-26
J’étais une fille populaire avant… La mode, c’est moi qui la créais. Toutes les filles m’imitaient. J’aurais pu me coiffer d’un gâteau de fête que le lendemain, toutes mes amies auraient arboré des vêtements avec des chandelles dessus. C’est maintenant chose du passé. Ou peut-être pas. Ma nouvelle amie Thalie me plaît bien. Ce n’est pas la fille la plus populaire de l’école, mais elle a une certaine notoriété. Elle est belle, drôle, un peu snob et elle se prend très au sérieux avec ce blogue qu’elle a créé. Son dernier billet parle d’un garçon qu’elle surnomme le mongol qui, à ce qu’il paraît, pue des pieds. Je n’ai pas bien compris ce qu’elle y raconte. Le gars aurait lancé ses souliers au milieu de la place publique et l’école aurait été évacuée. Cette histoire n’a pas de sens, mais elle amuse les élèves de ma nouvelle école qui ne se privent pas d’émettre des commentaires méchants à l’endroit de ce garçon. J’ignore qui on surnomme le « mongol », mais je ne voudrais pas me retrouver dans ses souliers…
Derrière le masque 1. Haute voltige, p. 25-26