Amélie Bibeau, auteure
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Crédit: Laurine Spehner

Derrière le masque 1. Haute voltige

Olivier Dumais est le souffre-douleur de Simon Martineau, alias Marteau. À l’école, il n’a aucun ami et on le surnomme le mongol. Olivier est aussi le lutteur vedette que l’on appelle Sauterelle. Avec son masque, il se sent tout-puissant. Il a de nombreux admirateurs et plusieurs amis. Durant un gala de lutte, il fait la rencontre d’Alicia Castonguay, qui s'avère être une nouvelle étudiante de son école. C'est le coup de foudre!

Alicia a dû changer d’école après qu’un événement a bouleversé sa vie et que tous ses amis l’aient laissé tomber. Tranquillement, elle essaie de se refaire une réputation. Elle aimerait reprendre le rôle de fille populaire qu’elle a toujours eu, mais elle a des réticences à se moquer de celui qu’on surnomme le mongol afin de plaire à ses nouveaux amis. Elle n’est toutefois pas prête à revivre l’intimidation dont elle a été victime.

Lorsque la jeune fille se donne le défi de découvrir l’identité de l’intrigant lutteur masqué, elle ne se doute pas qu'elle va faire la rencontre d'un garçon qui fera chavirer son cœur. Olivier fera tout en son pouvoir pour que la jeune fille ne découvre jamais qui il est, mais Alicia est tenace.

Jusqu'au jour où le masque tombe...
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Un extrait...

Olivier

- Je trouve que t'as de très beaux souliers, le mongol. Me semble qu'ils...

Je n'attends pas la fin de sa phrase. D’un bond, je m’éloigne de lui et commence à courir vers la place publique de l'école. On y trouve une caméra de surveillance et il y a toujours beaucoup d'étudiants qui flânent à cet endroit. Marteau n'ose jamais s'en prendre physiquement à moi lorsqu'il y a trop de témoins. Malheureusement, les jumeaux Green avaient prévu le coup et ils me rattrapent en moins de deux secondes. Ils me prennent chacun par un bras et m'entraînent vers les toilettes des hommes. Impuissant, je me laisse faire.


Marteau ouvre la porte et les jumeaux me poussent à l'intérieur. Je fonce brutalement dans un muret de briques qui cachent les urinoirs lorsque la porte est ouverte. L'un des jumeaux, Chris, je crois, me saisit par le bras et me pousse vers les lavabos. Il y a un garçon plus jeune qui utilise l'un des urinoirs. Dès qu'il nous voit, il se dépêche de fermer la fermeture éclair de son pantalon et il se sauve. C'est toujours comme ça: les autres étudiants ont tous peur de Marteau et de sa bande!

Appuyé contre le comptoir des trois lavabos de la salle de toilette, j'ai soudain une idée. Et si j'utilisais mes talents de lutteur pour m'en sortir cette fois-ci? Je pourrais les surprendre et me faufiler vers la sortie...

- Assis-toi sur le comptoir, m'ordonne Marteau.

Je donne l'impression d'obéir. Je me soulève en prenant appui sur le comptoir, mais au lieu de m'y asseoir, je me donne un élan et envoie un coup de pied qui atteint Marteau en plein ventre. Surpris, il laisse échapper un grognement et se plie en deux. Mon coup de pied est rentré au poste! Je n'ai malheureusement pas le temps de m'en réjouir. J'avais mal évalué mon élan et la distance qui me séparait de mon ennemi : mon atterrissage est complètement raté et je me retrouve sur le dos, le souffle coupé. Quel con !

Tino prend alors le relais. Il se jette sur moi et me plaque les épaules au sol. C'est répugnant! Je déteste le plancher de la salle de bain. Il pue. Mes cheveux collent contre sa surface. Beurk!

Marteau reprend son souffle avec un sourire en coin. Il a visage rouge.

- Dis-moi: tu pensais vraiment m’échapper, le mongol? Je croyais que tu avais compris que ça sert à rien de résister!

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