Crédit photo: Elise Martineau photographie
Modèle: Jean-François Desroches |
Simon Martineau (Marteau)
Simon Martineau, que tout le monde appelle Marteau, est un garçon de 16 ans qui a un grand besoin de contrôler son environnement. Assez beau garçon, il est costaud et porte ses cheveux bruns très courts.
Il passe son temps à analyser les autres et à chercher leurs failles afin de pouvoir les manipuler à sa guise. Il n'aime personne et personne ne l'aime vraiment non plus, mis à part ses parents. Le monde est, pour lui, constitué de perdants et de gagnants. Il s'entourent de gens faciles à manipuler pour écraser ceux qui lui font de l'ombre. Olivier Dumais est son souffre-douleur préféré. Il le déteste depuis qu'il l'a rencontré en deuxième année du primaire. L'intérêt qu'on portait au petit nouveau a mis Marteau en rogne et depuis, il passe son temps à chercher comment lui faire du mal... |
Extraits
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Olivier
Marteau possède une apparence beaucoup plus flatteuse. Je crois qu’il aime s’entourer de ses trois monstres de foire pour donner l’impression qu’il est plus beau qu’il ne l’est réellement. Il est lui-même d’une stature imposante. Il est le plus petit des quatre, mais paraît le plus costaud, parce qu’il marche en bombant le torse comme si le monde lui appartenait. Derrière le masque 1. Haute voltige, p. 10 |
Marteau
Dans la vie, il y a des gagnants et des perdants. Je suis un gagnant. Le mongol est un perdant. Je l’ai détesté dès la seconde où je l’ai vu assis dans ma classe de deuxième année. Le petit nouveau… Tout le monde ne parlait que de lui. Une aura de mystère l’entourait. C’était une grande gueule; toujours une histoire débile à raconter. Dès qu’il parlait, tout le monde l’écoutait, pendu à ses lèvres. Notre enseignante prenait le temps de lui expliquer des notions que nous avions déjà vues alors qu’elle aurait soupiré de dépit si j’avais osé poser la même question. Il avait tout d’un gagnant. Je n’allais certainement pas le laisser prendre ma place durement gagnée.
C’est moi le gars le plus intéressant, pas lui!
Derrière le masque 1. Haute voltige, p. 25-26
Dans la vie, il y a des gagnants et des perdants. Je suis un gagnant. Le mongol est un perdant. Je l’ai détesté dès la seconde où je l’ai vu assis dans ma classe de deuxième année. Le petit nouveau… Tout le monde ne parlait que de lui. Une aura de mystère l’entourait. C’était une grande gueule; toujours une histoire débile à raconter. Dès qu’il parlait, tout le monde l’écoutait, pendu à ses lèvres. Notre enseignante prenait le temps de lui expliquer des notions que nous avions déjà vues alors qu’elle aurait soupiré de dépit si j’avais osé poser la même question. Il avait tout d’un gagnant. Je n’allais certainement pas le laisser prendre ma place durement gagnée.
C’est moi le gars le plus intéressant, pas lui!
Derrière le masque 1. Haute voltige, p. 25-26