Crédit photo: Elise Martineau photographie
Modèle: Daphnée Champoux |
Olivia Groulx
Olivia Groulx est un personnage du tome 2 de Derrière le masque.
Olivia Groulx est une jeune fille de 17 ans qui termine sa première année de Cégep. Elle fait la rencontre d'Olivier lorsque le frère de ce dernier, Étienne, qui est autiste sévère, est placé dans la famille d'accueil que sa mère tient dans la maison familiale. Jolie, elle porte ses cheveux bruns coupés au carré avec une frange qui lui donne un air plus jeune. Elle a de beaux grands yeux bruns charmeurs et son sourire est contagieux... Olivia est sensible et à l'écoute. Elle aime aider les autres. La tristesse d'Olivier l'atteint droit au cœur et elle s'attache très vite à son nouvel ami. Peut-être un peu trop... |
Extraits
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Olivier
- Je me souviens de ton nom parce que ta mère trouvait comique que nos prénoms soient si semblables. Je me nomme Olivia. Ta mère m'a aussi dit qu'on avait à peu près le même âge. Tu vas à Saint-Esprit? - Oui. Et toi? - Oh! Je suis au Cégep, mais j'allais à St-Esprit l'an passé. Je me rappelle pas t'avoir jamais vu. Tu ne manques rien, ai-je envie de lui dire. Je suis heureux qu'elle ne garde aucun souvenir de moi. Je ne crois pas non plus qu’on se soit déjà croisés. Elle est jolie, je l'aurais remarquée. Elle porte ses cheveux bruns coupés au carré avec une frange qui lui donne un air taquin. Ses grands yeux bruns ressemblent à un snapchat de biche. Sa bouche en forme de cœur est adorable. Derrière le masque 2. Le rideau tombe, page indéterminée |
Olivier
Olivia et moi bavardons de tout et de rien. Elle me raconte qu'elle a longtemps eu honte du travail de sa mère. Qu'enfant, elle détestait les résidents, mais qu'en vieillissant, elle a appris à les aimer et à les voir comme des êtres humains qui ne demandent qu'à être aimés.
(...)
Je la regarde alors qu'elle me raconte sa vie et je me reconnais dans plusieurs de ses propos. Sa honte, son besoin de solitude, ses amies qu'elle n'osait pas amener à la maison. Je la laisse parler sans l'interrompre. J'admire ses yeux. Avec la lumière tamisée et son ombre à paupières, ils paraissent encore plus profonds. C'est si agréable d'enfin me sentir en paix. Il n'y a qu'elle et moi, et ces gens qui dansent. On dirait qu’on est hors du temps.
Derrière le masque 2. le rideau tombe, page indéterminée
Olivia et moi bavardons de tout et de rien. Elle me raconte qu'elle a longtemps eu honte du travail de sa mère. Qu'enfant, elle détestait les résidents, mais qu'en vieillissant, elle a appris à les aimer et à les voir comme des êtres humains qui ne demandent qu'à être aimés.
(...)
Je la regarde alors qu'elle me raconte sa vie et je me reconnais dans plusieurs de ses propos. Sa honte, son besoin de solitude, ses amies qu'elle n'osait pas amener à la maison. Je la laisse parler sans l'interrompre. J'admire ses yeux. Avec la lumière tamisée et son ombre à paupières, ils paraissent encore plus profonds. C'est si agréable d'enfin me sentir en paix. Il n'y a qu'elle et moi, et ces gens qui dansent. On dirait qu’on est hors du temps.
Derrière le masque 2. le rideau tombe, page indéterminée