Lili-la-Lune 1. Papillon de nuit
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Depuis le début de la soirée, elle enfile les cocktails. Elle et son amie Léa, la copine de mon ami Francis, se sont acheté une caisse de six bières à l’ananas. Je me demande si ce sera suffisant pour la rendre plus ouverte avec moi. Mes amis et moi buvons des verres de vodka jus d’orange. Francis n’en boit pas beaucoup, puisqu’il a la bouche scotché sur celle de Léa. Chanceux! Sa petite amie est plus dégourdie que la mienne. J’en donne quelques shooter à ma copine. Petite comme elle est, Lili ne tiendra pas le coup. Une fois saoule, elle sera plus encline à accepter mes caresses. Peut-être même que je pourrai coucher avec elle. Bah! Je n’y compte pas trop, mais j’ai quand même quelques idées de trucs qu’on pourrait faire.
Il semble que les bouteilles de bière à saveur d’ananas qu’elle a avalées ont déjà fait leur effet. Je lui ai donné le défi de boire la deuxième d’un seul coup… Défi qu’elle a réalisé avec brio. Sa bouche sensuelle autour du goulot m’a donné des tas d’idées qui ne se racontent pas… Les verres de vodka n’aurait peut-être pas été nécessaire, mais il vaut mieux ne pas prendre de chance. Plus elle est saoule, plus elle se laissera faire. Je le sais. Toutes les filles sont ainsi. Elles jouent les prudes, mais dès que l’alcool fait effet, elles se transforment en bête!
Lili frissonne. L’alcool fort lui brûle la gorge, dit-elle. Elle se trémousse et je sens un renflement dans mon pantalon. Je lui en sers un autre qu’elle avale aussitôt. Ses jolies fesses bougent de nouveau sur moi. Mon désir monte en flèche.
- Woh! Ça suffit, là, dit-elle en se blottissant contre moi. Je crois que j’en ai assez pris.
Elle rit encore. Oui, elle en a pris assez. Si je lui donne un shooter de plus, elle risque de s’endormir et adieu mes plans de rapprochements! Je ne lui laisserai pas l’occasion de me faire faux bond. Ce soir, elle se donne à moi, point final. J’en ai assez qu’elle me résiste.
Je prends son visage entre mes mains et je l’embrasse. Oh! Elle est enthousiaste, pour une fois!
Je le savais… L’alcool la rend beaucoup plus affectueuse. Je la veux! Cette fille va me faire perdre la tête! Elle est tellement sexy et on dirait qu’elle l’ignore. Je sais que c’est impossible. Il s’agit d’une stratégie pour m’émoustiller davantage. J’ignorais qu’une fille qui me résiste me rendait aussi fou de désir! Il faut croire qu’elle l’a compris…
Il semble que les bouteilles de bière à saveur d’ananas qu’elle a avalées ont déjà fait leur effet. Je lui ai donné le défi de boire la deuxième d’un seul coup… Défi qu’elle a réalisé avec brio. Sa bouche sensuelle autour du goulot m’a donné des tas d’idées qui ne se racontent pas… Les verres de vodka n’aurait peut-être pas été nécessaire, mais il vaut mieux ne pas prendre de chance. Plus elle est saoule, plus elle se laissera faire. Je le sais. Toutes les filles sont ainsi. Elles jouent les prudes, mais dès que l’alcool fait effet, elles se transforment en bête!
Lili frissonne. L’alcool fort lui brûle la gorge, dit-elle. Elle se trémousse et je sens un renflement dans mon pantalon. Je lui en sers un autre qu’elle avale aussitôt. Ses jolies fesses bougent de nouveau sur moi. Mon désir monte en flèche.
- Woh! Ça suffit, là, dit-elle en se blottissant contre moi. Je crois que j’en ai assez pris.
Elle rit encore. Oui, elle en a pris assez. Si je lui donne un shooter de plus, elle risque de s’endormir et adieu mes plans de rapprochements! Je ne lui laisserai pas l’occasion de me faire faux bond. Ce soir, elle se donne à moi, point final. J’en ai assez qu’elle me résiste.
Je prends son visage entre mes mains et je l’embrasse. Oh! Elle est enthousiaste, pour une fois!
Je le savais… L’alcool la rend beaucoup plus affectueuse. Je la veux! Cette fille va me faire perdre la tête! Elle est tellement sexy et on dirait qu’elle l’ignore. Je sais que c’est impossible. Il s’agit d’une stratégie pour m’émoustiller davantage. J’ignorais qu’une fille qui me résiste me rendait aussi fou de désir! Il faut croire qu’elle l’a compris…
- Eh non! Arrête.
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Lili me repousse doucement.
- Oh! La tête me tourne! dit-elle en rigolant. Je l’embrasse dans le cou et tente de glisser ma main sous son chandail. Elle me repousse de nouveau et se redresse, les joues rouges. J’ai remarqué que les foules l’intimident. J’aurais aimé que P-A nous voie encore nous embrasser, mais je pense que si je veux obtenir plus de chaleur, il vaut mieux s’isoler. Je propose : - Tu veux qu’on aille dans une chambre? Jouant toujours les timides, elle acquiesce. Yes! Enfin! Elle veut! Il y a plus d’un mois que je l’attends. Cette fille sait se faire désirer! Je n’avais jamais été aussi patient. J’espère qu’elle en vaut le coup. La dernière fois que je me suis accrochée une fille beaucoup plus jeune que moi, je l’ai regretté. J’avais 16 ans et elle, 13. Sandrine était magnifique, mais elle n’arrêtait pas de m’interrompre. Elle ne voulait pas ceci, disait que j’allais trop loin avec cela. C’était vraiment agaçant. Elle a fini par accepter de coucher avec moi, mais elle pleurait comme une gamine. Je me suis arrangé pour en finir rapidement. Ce n’était pas tellement satisfaisant. J’aime mieux quand la fille le veut vraiment. Je ne suis pas le genre qui aime forcer les filles… Heureusement, Lili semble en avoir envie autant que moi. - Ici, on devrait être plus tranquille. Je ferme la porte de la chambre et me jette sur elle. Je l’attire vers le lit. Je suis impatient. Elle m’embrasse. J’adore ses petits soupirs. J’ai hâte d’entendre ses gémissements. Couchés sur elle, je la caresse. Elle se laisse aller. |
- J’ai tellement envie de toi!
Elle rit de mon impatience, puis m’embrasse. Oh! Je n’en peux plus! Mon pantalon me fait mal. J’ouvre la fermeture éclair et me libère. Je me frotte contre elle. C’est trop bon! Elle se rebiffe.
- Eh non! Arrête.
- Chut! C’est correct…
Elle ne va pas vraiment recommencer à jouer les saintes nitouches maintenant? Peu m’importe. Il est trop tard. Elle a dit oui. Elle est ici, avec moi. À ma merci. Heureusement, elle se laisse faire, même si je la sens moins enthousiaste. J’en profite pour soulever son chandail. Depuis le temps que je rêve de caresser ses petits seins fermes. Son soutien-gorge les cache trop à mon goût. Vous avez vu ce joli ventre plat? Je l’embrasse. Je détache son pantalon. Elle sursaute. Je la rassure.
- Laisse-moi faire, tu vas aimer ça.
Elle rit de mon impatience, puis m’embrasse. Oh! Je n’en peux plus! Mon pantalon me fait mal. J’ouvre la fermeture éclair et me libère. Je me frotte contre elle. C’est trop bon! Elle se rebiffe.
- Eh non! Arrête.
- Chut! C’est correct…
Elle ne va pas vraiment recommencer à jouer les saintes nitouches maintenant? Peu m’importe. Il est trop tard. Elle a dit oui. Elle est ici, avec moi. À ma merci. Heureusement, elle se laisse faire, même si je la sens moins enthousiaste. J’en profite pour soulever son chandail. Depuis le temps que je rêve de caresser ses petits seins fermes. Son soutien-gorge les cache trop à mon goût. Vous avez vu ce joli ventre plat? Je l’embrasse. Je détache son pantalon. Elle sursaute. Je la rassure.
- Laisse-moi faire, tu vas aimer ça.
Elle ne s’oppose pas, même si elle est crispée. Je pose une main sur son sein et j’embrasse sa gorge. Par-dessus le soutien-gorge, je sens la pointe du mamelon se durcir. Sa respiration s’accélère. Elle aime ma caresse. Je vais tenter d’aller plus loin. Je glisse la main dans son pantalon. Ah! Cette chaleur. Elle me veut! C’est évident. Pourtant, elle résiste. Elle se tortille et fait tout pour s’éloigner. Ne comprend-elle pas que je ne cherche que son plaisir? Je grogne et tente de nouveau de la convaincre de se détendre :
- Lili, tu es trop coincée. Laisse-toi aller. Elle m’écoute, arrête de bouger et ferme les yeux. Elle me laisse la caresser. Sa peau frémit sous mes doigts. Elle échappe un petit soupir. Elle aime… mais elle m’arrête de nouveau. Pourquoi? - Non, arrête, tu vas trop vite. Sa voix rauque la trahit. Quelle menteuse! - Allons, ne fais pas ta sainte-nitouche. Je sais que tu aimes mes caresses. - Non, je ne veux pas. Ça va trop vite… Je ne tiens pas compte de ce qu’elle me dit. Quand elle ressentira le plaisir l’envahir, elle me remerciera. Elle hurlera mon nom. J’espère qu’elle le criera assez fort pour que le hippie l’entende! Elle serre les cuisses et m’empêche de continuer. Argh! Ce qu’elle peut être tête de mule. Tant pis pour elle. J’aurais pu la mener au septième ciel… C’est mon tour de m’amuser. Je vais prendre mon plaisir, qu’elle le veule ou pas. J’ai suffisamment perdu de temps avec elle. |
Elle serre les cuisses et m’empêche de continuer. Argh! Ce qu’elle peut être tête de mule. Tant pis pour elle. J’aurais pu la mener au septième ciel… C’est mon tour de m’amuser. Je vais prendre mon plaisir, qu’elle le veule ou pas. J’ai suffisamment perdu de temps avec elle.
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Je détache son soutien-gorge. Enfin! Cette magnifique poitrine est libre. J’embrasse un sein, mais elle me repousse. Elle cherche à se lever. Bonne idée! Cela m’évitera de salir les draps… Je sens que je vais perdre le contrôle bientôt.
Je l’aide à se mettre sur pied. Elle est molle. Facile à manipuler. Parfait. Je la pousse contre le mur.
- Marc, arrête! On retourne dans le salon.
Oh! Non, ma belle… Je n’ai pas fini. J’essaie une nouvelle fois de lui faire plaisir. Je détache son pantalon de nouveau et y insère la main.
- Marc, arrête, répète-t-elle.
Je suis certain qu’elle va finir par aimer… Sa voix faiblit. Elle va bientôt flancher. J’ai hâte de la sentir frissonner de plaisir contre moi. Je crois que je vais jouir en même temps tellement je suis excité.
- Lâche-moi…
Peut-être que si je change de méthode, elle aimera. Je glisse mon doigt dans son antre chaud. Elle glousse. Alors voilà… c’est ce genre de caresse qui te plaît? Tant mieux. Je m’active de nouveau, mais elle se tortille tellement que c’est impossible de continuer. Puis j’ai mal à la main, moi! Tant pis… J’aurai essayé. Je prends mon pénis et le colle sur son ventre sublime. Je saisis la main menue de ma petite amie et lui impose un mouvement de va-et-vient absolument grisant. Elle est maladroite. Je serre sa main plus fort pour lui montrer ce que j’aime, mais elle ne participe pas.
- Marc, ça suffit!
Je l’aide à se mettre sur pied. Elle est molle. Facile à manipuler. Parfait. Je la pousse contre le mur.
- Marc, arrête! On retourne dans le salon.
Oh! Non, ma belle… Je n’ai pas fini. J’essaie une nouvelle fois de lui faire plaisir. Je détache son pantalon de nouveau et y insère la main.
- Marc, arrête, répète-t-elle.
Je suis certain qu’elle va finir par aimer… Sa voix faiblit. Elle va bientôt flancher. J’ai hâte de la sentir frissonner de plaisir contre moi. Je crois que je vais jouir en même temps tellement je suis excité.
- Lâche-moi…
Peut-être que si je change de méthode, elle aimera. Je glisse mon doigt dans son antre chaud. Elle glousse. Alors voilà… c’est ce genre de caresse qui te plaît? Tant mieux. Je m’active de nouveau, mais elle se tortille tellement que c’est impossible de continuer. Puis j’ai mal à la main, moi! Tant pis… J’aurai essayé. Je prends mon pénis et le colle sur son ventre sublime. Je saisis la main menue de ma petite amie et lui impose un mouvement de va-et-vient absolument grisant. Elle est maladroite. Je serre sa main plus fort pour lui montrer ce que j’aime, mais elle ne participe pas.
- Marc, ça suffit!
Je lève les yeux et voit le visage ravagé de Lili. Elle observe son ventre où coule mon sperme. Ah! Merde! Ce n’était pas très correct de la salir ainsi… Mais je ne pouvais pas bouger, sinon elle m’aurait repoussé.
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Oh! Pis Fuck ! Elle ne veut vraiment rien entendre, elle! Je vais m’arranger tout seul. D’un bras, je la plaque contre le mur et caresse son sein, puis de l’autre, je me branle. C’est bon… mais… J’hallucine? Elle pleure! Elle est vraiment agaçante! J’essaie de me faire croire que ses soubresauts sont des frissons de plaisir. Après tout, son joli sein réagit toujours à ma caresse. Je suis sûr qu’elle aime ce que je fais… Mais arrête de pleurer, petite conne! Tu m’empêches de jouir.
Rah! Je n’ai pas le choix. Je me coupe de tout. Ne pense qu’à sa douce peau et à mon plaisir. Oui, ça fonctionne. Je palpe le sein dur. Ce qu’il est ferme. J’aimerais pouvoir caresser une autre partie de son corps, mais si je bouge, elle pourra se défaire de ma poigne et cela est hors de question. Il ne faut pas gâcher le moment. Je la tiens… Cette idée m’allume. Lili est à ma merci. Elle est à MOI! Voilà! J’y suis presque… Ne bouge surtout pas, Lili. Ne… Oh! Enfin… ça y est! Dans un grognement, je laisse couler mon plaisir. Woah! C’était bon, finalement. J’en avais tellement envie… Je recule et reprend mon souffle. |
Je lève les yeux et voit le visage ravagé de Lili. Elle observe son ventre où coule mon sperme. Ah! Merde! Ce n’était pas très correct de la salir ainsi… Mais je ne pouvais pas bouger, sinon elle m’aurait repoussé. Comment aurais-je pu saisir un papier mouchoir avant le moment crucial sans tout gâcher. Non, c’était impossible.
- Je m’excuse… Je ne voulais pas…
Je prends un kleenex et le lui tend.
- Va chier!
Elle essuie son ventre. Je lui tends d’autres kleenex. Merde! Il y en avait beaucoup… J’étais vraiment excité. Je tente de la prendre dans mes bras pour m’excuser. La prochaine fois, je ferai attention de ne pas la salir. J’espère qu’elle ne va pas pleurer chaque fois. C’était agaçant! Mais j’ai aimé avoir ce pouvoir sur elle… Oui, c’était bien. Lili n’est peut-être pas une perte de temps. J’ai hâte de recommencer. Je suis sûr qu’elle jouait le jeu pour me plaire.
- Je suis désolé.
- Ne me touche pas, espèce de dégueulasse!
Elle me traite de dégueulasse? Moi? Je rêve? Elle ne comprend pas que j’ai été patient avec elle. Qu’il était temps qu’on passe aux choses sérieuses? Je suis Marc Rioux. Pas un de ses petits amis stupides…
- T’es qu’une agace, toi.
Elle m’envoie un regard méchant et me lance la boule de kleenex avec laquelle elle s’est nettoyée. Quelle idiote! La boule ne m’atteint pas.
- Tu n’es qu’une agace, Coralie Boivin-Laplante! Il faut faire tout le travail à ta place!
Elle hurle d’indignation.
- Toi, tu n’es qu’un salaud, Marc Rioux! Un gros porc dégueulasse!
Je suis sous le choc. Elle n’est vraiment pas bien, cette fille. J’ai tout essayé pour lui plaire. Tout fait pour qu’elle prenne plaisir à mes caresses. C’est elle qui… elle m’a menti!
- C’est toi qui m’a amené ici. Tu m’as fait croire que tu voulais, mais tu ne voulais pas.
Elle reste silencieuse. Elle doit comprendre que c’est SA faute. Que j’avais le droit d’exiger d’elle plus que des petits baisers de pré-maternelle! Elle s’en fiche. Elle ne me regarde pas. Je lui prends le bras et la pousse dans le mur pour qu’elle m’écoute.
- Toutes les filles font ce genre de choses, pour faire plaisir à leur copain, tu sauras. Les filles déniaisées. Les filles qui aiment leur chum.
- Je ne t’aime pas! me hurle-t-elle au visage.
PARDON? Elle ne m’aime pas? Franchement! Elle est complètement folle. Il y a des tas de filles qui prendraient sa place! DES TAS!
- Tu sais quoi, Coralie? Tu n’es qu’une perte de temps. Tu es froide, sans sentiment, ennuyante à mourir. Il n’y a jamais un gars qui va vouloir d’une fille frigide comme toi!
Je la relâche. Ma main est rigide. Je me rends compte que je devais serrer son bras très fort. Normal, je suis dans une telle colère! Si elle s’était laissée faire, nous aurions eu une belle soirée. Elle a tout gâché…
Je sors de la chambre et tombe face à face avec son foutu hippie. Je parie qu’il écoutait aux portes, le petit vicieux! Je vais lui dire à quoi s’en tenir avec sa petite agace.
- Elle est complètement frigide!
Blême, il m’attrape par le collet. Ouille! Il n’a pas aimé. Son regard pétrifié me comble d’une joie malsaine. Il croit que j’ai couché avec sa Lili. Qu’elle a perdu sa pureté. Je parie qu’il rêvait d’être le premier… J’aurais bien aimé l’en empêché, mais j’ai autre chose à faire que d’attendre mille ans avant qu’elle soit prête. Et je ne suis pas un violeur non plus. Lui, il va en baver avec elle. Moi, j'ai assez perdu de temps!
P-A grogne. Ouch! Il a vraiment l’air mauvais. Je suis mieux de m’en aller. Tout le monde va bientôt comprendre ce qui se passe. Lili pleure tellement qu’on va croire que je lui ai fait mal. Sale petite manipulatrice…
Je me sauve en courant, mets mes bottes et mon manteau en vitesse et sort de la maison. Je me rends à mon arrêt d’autobus. Puis zut! Je continue de marcher jusqu’au prochain arrêt. Si P-A et ses amis me rejoignent… Je n’ai pas envie de me battre contre deux amoureux éperdus!
- Je m’excuse… Je ne voulais pas…
Je prends un kleenex et le lui tend.
- Va chier!
Elle essuie son ventre. Je lui tends d’autres kleenex. Merde! Il y en avait beaucoup… J’étais vraiment excité. Je tente de la prendre dans mes bras pour m’excuser. La prochaine fois, je ferai attention de ne pas la salir. J’espère qu’elle ne va pas pleurer chaque fois. C’était agaçant! Mais j’ai aimé avoir ce pouvoir sur elle… Oui, c’était bien. Lili n’est peut-être pas une perte de temps. J’ai hâte de recommencer. Je suis sûr qu’elle jouait le jeu pour me plaire.
- Je suis désolé.
- Ne me touche pas, espèce de dégueulasse!
Elle me traite de dégueulasse? Moi? Je rêve? Elle ne comprend pas que j’ai été patient avec elle. Qu’il était temps qu’on passe aux choses sérieuses? Je suis Marc Rioux. Pas un de ses petits amis stupides…
- T’es qu’une agace, toi.
Elle m’envoie un regard méchant et me lance la boule de kleenex avec laquelle elle s’est nettoyée. Quelle idiote! La boule ne m’atteint pas.
- Tu n’es qu’une agace, Coralie Boivin-Laplante! Il faut faire tout le travail à ta place!
Elle hurle d’indignation.
- Toi, tu n’es qu’un salaud, Marc Rioux! Un gros porc dégueulasse!
Je suis sous le choc. Elle n’est vraiment pas bien, cette fille. J’ai tout essayé pour lui plaire. Tout fait pour qu’elle prenne plaisir à mes caresses. C’est elle qui… elle m’a menti!
- C’est toi qui m’a amené ici. Tu m’as fait croire que tu voulais, mais tu ne voulais pas.
Elle reste silencieuse. Elle doit comprendre que c’est SA faute. Que j’avais le droit d’exiger d’elle plus que des petits baisers de pré-maternelle! Elle s’en fiche. Elle ne me regarde pas. Je lui prends le bras et la pousse dans le mur pour qu’elle m’écoute.
- Toutes les filles font ce genre de choses, pour faire plaisir à leur copain, tu sauras. Les filles déniaisées. Les filles qui aiment leur chum.
- Je ne t’aime pas! me hurle-t-elle au visage.
PARDON? Elle ne m’aime pas? Franchement! Elle est complètement folle. Il y a des tas de filles qui prendraient sa place! DES TAS!
- Tu sais quoi, Coralie? Tu n’es qu’une perte de temps. Tu es froide, sans sentiment, ennuyante à mourir. Il n’y a jamais un gars qui va vouloir d’une fille frigide comme toi!
Je la relâche. Ma main est rigide. Je me rends compte que je devais serrer son bras très fort. Normal, je suis dans une telle colère! Si elle s’était laissée faire, nous aurions eu une belle soirée. Elle a tout gâché…
Je sors de la chambre et tombe face à face avec son foutu hippie. Je parie qu’il écoutait aux portes, le petit vicieux! Je vais lui dire à quoi s’en tenir avec sa petite agace.
- Elle est complètement frigide!
Blême, il m’attrape par le collet. Ouille! Il n’a pas aimé. Son regard pétrifié me comble d’une joie malsaine. Il croit que j’ai couché avec sa Lili. Qu’elle a perdu sa pureté. Je parie qu’il rêvait d’être le premier… J’aurais bien aimé l’en empêché, mais j’ai autre chose à faire que d’attendre mille ans avant qu’elle soit prête. Et je ne suis pas un violeur non plus. Lui, il va en baver avec elle. Moi, j'ai assez perdu de temps!
P-A grogne. Ouch! Il a vraiment l’air mauvais. Je suis mieux de m’en aller. Tout le monde va bientôt comprendre ce qui se passe. Lili pleure tellement qu’on va croire que je lui ai fait mal. Sale petite manipulatrice…
Je me sauve en courant, mets mes bottes et mon manteau en vitesse et sort de la maison. Je me rends à mon arrêt d’autobus. Puis zut! Je continue de marcher jusqu’au prochain arrêt. Si P-A et ses amis me rejoignent… Je n’ai pas envie de me battre contre deux amoureux éperdus!
Dans l’autobus, je repense à ma soirée. Ma colère s’est envolée. Comme la fois avec Sandrine, je me sens sale. Cette fois-ci, c’est pire, parce que Lili est entourée de ses amis. Avec Sandrine, personne n’a jamais rien su. Et pour m’assurer de lui faire perdre toute crédibilité, j’ai inventé des tas de rumeurs sur son compte. Quelques-uns de mes amis se sont amusés à faire croire qu’ils avaient eux aussi couché avec elle. C’était faux! Je le sais. Mais ça m’aidait…
Avec Lili, je ne pourrai pas jouer ce jeu. Elle est trop bien entourée. Il faudra que je joue la carte de la menteuse manipulatrice. Ouais, c’est un bon plan. Elle paraît tellement parfaite. Je suis persuadé que plusieurs personnes la détestent. Personne n’aime les gens parfaits. Ils cachent quelque chose de louche. Je respire enfin. |
Dans l’autobus, je repense à ma soirée. Ma colère s’est envolée. Comme la fois avec Sandrine, je me sens sale. Avec Sandrine, personne n’a jamais rien su. Et pour m’assurer de lui faire perdre toute crédibilité, j’ai inventé des tas de rumeurs sur son compte.
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Je saisis mon téléphone et envoie un texto à Gabrielle. Avec elle, j’ai toujours ce que je veux. Elle n’est pas la plus belle fille, même qu’elle ne m’attire pas tellement, mais au moins, elle sait quoi faire pour me plaire. Elle est amoureuse de moi, alors je l’utilise. Elle me répond aussitôt. Elle veut que j’aille la rejoindre à une fête chez sa copine. Excellent…
La soirée se finira sur une bonne note!
La soirée se finira sur une bonne note!