Lili-la-Lune 2. Fil de soi
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Je hausse les épaules et poursuis les exercices sans me soucier du fait qu’elle a arrêté et qu’elle me regarde étrangement.
— Lili ? Sérieux… Tu deviens bizarre, là.
Elle arrête la vidéo d’entraînement. Je proteste. Elle ne m’écoute pas.
— Enlève. Ton. Coton. Ouaté. Tu vas perdre connaissance. T’es toute rouge.
— Non. Je suis correcte.
Je fais des jumping jacks. Plus besoin de la vidéo, je la connais par cœur. Léa m’observe, la bouche grande ouverte.
— Non, ça va pas, là, ma poule. Ça va pas du tout. Tu enlèves ce fichu chandail ou je te l’arrache.
Je ne l’écoute pas.
Elle se jette sur moi, saisit mon chandail et le soulève.
— Lili, enlève ça !
Je me débats, mais elle est tenace. J’abdique.
— OK. OK.
Je retire mon chandail. Heureusement que j’ai mis mon ensemble de sport en dessous. Léa m’observe, la main sur la bouche.
— Merde, Lili… T’es vraiment rendue maigre. Tu fais peur.
Elle tripote mon ventre, sans gêne. Le dégoût s’empare de moi avec une telle force que je réprime un haut-le-cœur. Je demeure sous le choc durant quelques secondes avant de la gifler et de m’éloigner d’elle. Elle lâche un cri indigné et porte la main à sa joue.
— Lili, tu m’as fait mal !
Elle me regarde, les larmes aux yeux et ajoute :
— Ça va pas, là… Ça va vraiment pas.
— Lili ? Sérieux… Tu deviens bizarre, là.
Elle arrête la vidéo d’entraînement. Je proteste. Elle ne m’écoute pas.
— Enlève. Ton. Coton. Ouaté. Tu vas perdre connaissance. T’es toute rouge.
— Non. Je suis correcte.
Je fais des jumping jacks. Plus besoin de la vidéo, je la connais par cœur. Léa m’observe, la bouche grande ouverte.
— Non, ça va pas, là, ma poule. Ça va pas du tout. Tu enlèves ce fichu chandail ou je te l’arrache.
Je ne l’écoute pas.
Elle se jette sur moi, saisit mon chandail et le soulève.
— Lili, enlève ça !
Je me débats, mais elle est tenace. J’abdique.
— OK. OK.
Je retire mon chandail. Heureusement que j’ai mis mon ensemble de sport en dessous. Léa m’observe, la main sur la bouche.
— Merde, Lili… T’es vraiment rendue maigre. Tu fais peur.
Elle tripote mon ventre, sans gêne. Le dégoût s’empare de moi avec une telle force que je réprime un haut-le-cœur. Je demeure sous le choc durant quelques secondes avant de la gifler et de m’éloigner d’elle. Elle lâche un cri indigné et porte la main à sa joue.
— Lili, tu m’as fait mal !
Elle me regarde, les larmes aux yeux et ajoute :
— Ça va pas, là… Ça va vraiment pas.