Amélie Bibeau, auteure
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Le plan d'écriture et comment ne pas l'utiliser...

7/30/2017

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Tous les auteurs vous le diront, un plan d’écriture est essentiel à la planification d’un roman. Mais saviez-vous que peu d’entre eux le mettent réellement en pratique?

Je vous donne un exemple. Pour mon roman Derrière le masque que je suis en train de finaliser, j’avais fait une fiche des personnages pour tous les personnages. Mais en écrivant le roman, la sœur d’Olivier, le personnage principal, est devenue sa voisine. Les cheveux raides d’Olivier se sont bouclés et ses yeux sont passés du bleu au noir. Il a aussi perdu quelques pouces en grandeur (de 6 pieds 2 à 5 pieds 10) parce que j’ai appris que les lutteurs de haute voltige ne sont généralement pas si grands, ce qui est quand même important pour mon intrigue, puisque celui-ci est lutteur. Pour la couleur des yeux, j’ai juste oublié que je les avais mis bleus au départ. Et je me suis rendue compte en écrivant que pour mieux servir mon intrigue, il valait mieux que Thalie soit la voisine et ancienne meilleure amie d’Olivier, plutôt que sa sœur. C’était plus crédible ainsi, étant donné qu’elle ignore qu’Olivier est un lutteur. 

Pourquoi rédiger un plan d'écriture si on ne l'utilise pas?

Un plan d’écriture ne doit pas nécessairement être suivi à la lettre. Une métaphore que j’emploie souvent en atelier d’écriture pour expliquer à quoi sert le plan d'écriture, c’est celui de la randonnée pédestre. On part avec un objectif en tête: gravir une montagne. Il se peut, qu’au fil de la randonnée, on ait envie de bifurquer du chemin pour aller voir une rivière ou qu’on découvre un autre sentier qu’on ne connaissait pas. Au bout du compte, l’important, c’est la randonnée et le sommet et pas tant le chemin que l’on emprunte, n’est-ce pas? Alors qu’est-ce que ça fait si la sœur d’Olivier devient sa voisine si le fait d’être sa voisine rend l’histoire plus intéressante? Mon histoire demeure la même et je sais où je m'en vais. Oui, ses yeux doivent restés de la même couleur tout au long du roman, j'en conviens, mais ce travail peut se faire au fil des relectures, qui sont nombreuses lorsqu'on écrit un roman, croyez-moi sur parole! Puis vient un moment où votre personnage est clair. Il existe. Vous le voyez dans votre tête. Le risque d'erreur est ainsi moins grand.

Un plan d'écriture vous permet donc de clarifier qui sont vos personnages, même s'ils sont appelés à évoluer, d'où ils partent (situation initiale), quelques actions importantes pour l'intrigue et la fin. Certains auteurs ne connaissent pas la fin avant de commencer à écrire; cette fin se clarifie en cours d'écriture. Toutefois, pour ma part, je dois connaître ma fin avant de commencer à écrire. J'écris même une scène finale dans les tous débuts. Jusqu'à présent, je n'ai jamais utilisé les scènes finales que j'avais écrite en début de parcours. Ces finales me servent de point de repère jusqu'à ce que la vraie finale arrive.
En gros, votre plan vous aide à savoir où vous allez. Il peut vous sécuriser, mais surtout, il vous aide à définir votre récit.
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Les commencements...

7/9/2017

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Comment on commence ça un blogue?

Avec un avis au lecteur? En créant un pacte de lecture?

Voilà donc: ce blogue servira de piste pour tous ces lecteurs qui souhaitent passer de l'autre côté de la force et qui veulent maintenant être lus. J'ai envie de vous dire à la Gandalf: «Fuyez pauvres fous!» Mais les mordus resteront. Car il n'y a rien que l'on puisse faire contre la force d'écrire.

Alors, commençons avec le commencement.

Je ne sais pas pour vous, mais je hais les commencements. Je ne sais jamais comment débuter un texte. Quelle sera la première ligne de mon histoire? Je sais toujours de quoi j'ai envie de parler, mais bon, comment commencer? Avec quoi?

Il faut que ce soit accrocheur et que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture. Il faut aussi que le ton soit donné dès les premières lignes. Principalement en littérature jeunesse où le lectorat a envie que ça bouge.

Je mets près de trois ans à recommencer un nouveau roman. J'ai pris trois ans à planifier le premier tome de Lili-la-Lune. Les deux autres ont suivi assez facilement, car la glace était brisée. J'ai mis trois ans avant de pouvoir achever un autre roman qui, je le souhaite sortira fin 2016 ou début 2017. Commencer ce blogue est aussi tout un défi. Un défi que je compte bien réaliser.
Mais sinon, comment commencer? C'est vraiment une question intéressante qui vaut la peine qu'on s'y attarde. Il faut se jeter à l'eau, sans trop réfléchir. Oui, oui. Quitte à écrire blablabla sur 10 pages. C'est un peu comme l'adage l'appétit vient en mangeant. L'inspiration vient en écrivant. Je vous le jure. Essayez-le.

Et si, aujourd'hui, maintenant, vous fermiez tous vos Facebook et tralalère et vous vous mettiez à écrire ce qui vous passe par la tête? Et si vous écriviez le chef-d'oeuvre de votre vie? Ou la pire merde jamais écrite sur cette terre (nah! n'essayez pas, c'est moi qui l'ai écrite)? Au moins, vous auriez écrit, non?
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Est-ce que l'on naît écrivain?

7/2/2017

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La première fois que j'ai senti le besoin d'écrire, j'avais 4 ans. Or, je ne savais pas écrire. Je m'assoyais avec mes livres d'histoire et j'en recopiais les mots du mieux que je le pouvais. Quand j'avais un élan créatif, je dessinais mes histoires. Oh! Elles n'étaient pas très élaborées, mais elles venaient de moi.

En entrant à la maternelle, je fus bien déçue de réaliser que l'on n'apprendrait pas à lire ni à écrire. On nous montrait un système de pictogrammes avec lequel nous pouvions nous exprimer. Je les ai appris par cœur, mais je les trouvais bien réducteurs. Où étaient mes princesses? mes monstres? mes châteaux? Je m'en suis dessinés.

Puis, j'ai fini par apprendre à décoder ce système de chiffres et de lettres. Mon premier livre? Annie et le chat. Le chat était sale et Annie le lavait. Il y avait plein de mousse. Le chat se sauvait et... je ne me souviens pas de la suite. 

Les livres se sont succédé. Je les dévorais tous. Sans distinction. On me retrouvait cachée dans les garde-robes à lire Lucky Luke ou encore on me parlait et je ne répondais plus, car Oui-Oui était en danger!

Est-ce que l'on naît écrivain? Non. Je suis devenue auteure pour la jeunesse dans un long et épuisant parcours.

On naît peut-être passionné par les histoires et les livres, mais on devient écrivain. Je crois même que l'on devient écrivain parce que c'est tout ce qu'on sait faire... Ne vous méprenez pas, j'aurais pu être médecin si je l'avais voulu: mes notes étaient excellentes. Toutefois, je n'y voyais aucun intérêt. Il n'y avait rien d'autre que l'écriture et la lecture! Rien d'autre.

J'aurais aimé avoir un guide dans ce parcours difficile qu'est le monde de la littérature. Voilà la raison d'être de mon blogue. Je souhaite être un guide pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans la périlleuse aventure de l'écriture et la publication.

Me suivrez-vous dans ce chemin semé d'embûches?
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    Auteure

    Amoureuse des livres et auteure pour la jeunesse, Amélie Bibeau a publié la série Lili-la-Lune aux éditions Vents d'Ouest.

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