Amélie Bibeau, auteure
  • Accueil
  • Biographie
  • Livres
    • Lili-la-Lune >
      • Au sujet de Lili-la-Lune >
        • Lili-la-Lune 1. extrait
      • Personnages
      • Lili-la-Lune 1. Papillon de nuit
      • Lili-la-Lune 2. Fil de soi
      • Lili-la-Lune 3. À vol d'elle
      • Lili-la-Lune 4. La chute du monarque
      • Style papillon
      • Témoignages
      • Mentions et sélections
    • Derrière le masque >
      • Au sujet de Derrière le masque
      • Videos de lutte
      • Personnages
      • Haute voltige
      • Démasqués
    • Nouveaux projets >
      • Cinq saisons
  • Événements
  • Contactez-moi

Les étapes de la publication d'un roman

8/10/2017

3 Commentaires

 
Ça y est...

Mon éditeur a dit oui à mon nouveau projet. La période d'attente et de stress est terminée. Commence alors la deuxième partie de l'aventure : le travail d'édition.

Tous les auteurs de romans passent par les trois étapes suivantes :
1- La rédaction
2- L'édition
3- La promotion
Dans certains cas, la troisième étape est inexistante. Or, elle est cruciale. Je vous en parlerai plus tard. On doit y mettre les efforts, même si certains auteurs sont plutôt timides ou réservés.

Pour le moment, j'embarque à fond dans la deuxième étape de mon projet Derrière le masque. Contrairement à mon premier roman, Lili-la-Lune 1. Papillon de nuit, je sais à quoi m'en tenir. Ce travail a généralement la même durée qu'une grossesse, c'est-à-dire neuf mois. Aujourd'hui, c'est comme si j'avais un test de grossesse positif!

Vers la fin du mois, je recevrai mon manuscrit annoté par mon éditeur. Il sera tout rouge... avec des notes plein les marges et parfois même, à l'endos des pages. C'est l'une des étapes les plus difficiles de l'écriture. Dur sur l'égo! Difficile pour l'estime de soi. On doit alors parler à l'autocritique dans sa tête et lui dire que C'EST NORMAL! Tous les auteurs passent par là! Non?

Ensuite, le manuscrit part en révision. À ce moment, on y corrigera anglicismes, incohérences, grammaire et orthographe. Une autre étape plutôt difficile pour l'auteur, surtout lorsqu'on a affaire à un réviseur qui manque de tact (histoire vécue!). Par chance, chez Vents d'Ouest, c'est l'auteur qui a le dernier mot... à condition de se justifier, évidemment. Puis même si certains réviseurs peuvent être durs, ils ont souvent raison.
À travers ce travail colossal de la révision, arrive le bonbon... L'illustration de la page couverture. Quel plaisir! D'abord, on reçoit le crayonné. On y fait nos suggestions.

Arrive ensuite la version couleur. Chaque fois, c'est le choc! Comment l'illustratrice a-t-elle fait pour rentrer dans ma tête? Pour voir ce que je ne voyais même pas. Je ne lui ai rien dit. On ne s'est jamais parlé... Elle a peint Lili exactement comme je la voyais!

Puis, il faut se remettre au travail.

Viens ensuite la mise en page. Elle est faite par un graphiste. On y fera enfin la correction d'épreuves. À cette étape-ci, on vérifie l'orthographe, la grammaire, la répétition de mots, la numérotation des chapitres et des pages, la mise en page...
Rien qui nécessite une restructuration majeure du projet. En théorie, il ne doit pas rester beaucoup d'erreurs.

On me demandera ensuite de faire ma lecture finale. À ce stade-ci, seules les erreurs très importantes seront prises en considération. On ne doit plus y toucher...

Quand enfin je donne le OK, le livre part en impression. L'imprimeur a alors la lourde tâche d'imprimer et de relier le livre. Puis, on reçoit ses copies par la poste. On ouvre la boîte... Puis il est là! Si beau... Si parfait! Notre bébé...

On le verra bientôt en librairie. On le cherchera sur les cubes, dans les rangées... Puis on angoissera. Est-ce que les lecteurs aimeront le livre? La critique sera-t-elle positive? Aïe! Voilà que votre bébé vit tout seul, qu'il ne vous appartient plus!

J'ai hâte de revivre ces belles étapes! C'est tellement stimulant!
3 Commentaires

Le plan d'écriture et comment ne pas l'utiliser...

7/30/2017

3 Commentaires

 
Tous les auteurs vous le diront, un plan d’écriture est essentiel à la planification d’un roman. Mais saviez-vous que peu d’entre eux le mettent réellement en pratique?

Je vous donne un exemple. Pour mon roman Derrière le masque que je suis en train de finaliser, j’avais fait une fiche des personnages pour tous les personnages. Mais en écrivant le roman, la sœur d’Olivier, le personnage principal, est devenue sa voisine. Les cheveux raides d’Olivier se sont bouclés et ses yeux sont passés du bleu au noir. Il a aussi perdu quelques pouces en grandeur (de 6 pieds 2 à 5 pieds 10) parce que j’ai appris que les lutteurs de haute voltige ne sont généralement pas si grands, ce qui est quand même important pour mon intrigue, puisque celui-ci est lutteur. Pour la couleur des yeux, j’ai juste oublié que je les avais mis bleus au départ. Et je me suis rendue compte en écrivant que pour mieux servir mon intrigue, il valait mieux que Thalie soit la voisine et ancienne meilleure amie d’Olivier, plutôt que sa sœur. C’était plus crédible ainsi, étant donné qu’elle ignore qu’Olivier est un lutteur. 

Pourquoi rédiger un plan d'écriture si on ne l'utilise pas?

Un plan d’écriture ne doit pas nécessairement être suivi à la lettre. Une métaphore que j’emploie souvent en atelier d’écriture pour expliquer à quoi sert le plan d'écriture, c’est celui de la randonnée pédestre. On part avec un objectif en tête: gravir une montagne. Il se peut, qu’au fil de la randonnée, on ait envie de bifurquer du chemin pour aller voir une rivière ou qu’on découvre un autre sentier qu’on ne connaissait pas. Au bout du compte, l’important, c’est la randonnée et le sommet et pas tant le chemin que l’on emprunte, n’est-ce pas? Alors qu’est-ce que ça fait si la sœur d’Olivier devient sa voisine si le fait d’être sa voisine rend l’histoire plus intéressante? Mon histoire demeure la même et je sais où je m'en vais. Oui, ses yeux doivent restés de la même couleur tout au long du roman, j'en conviens, mais ce travail peut se faire au fil des relectures, qui sont nombreuses lorsqu'on écrit un roman, croyez-moi sur parole! Puis vient un moment où votre personnage est clair. Il existe. Vous le voyez dans votre tête. Le risque d'erreur est ainsi moins grand.

Un plan d'écriture vous permet donc de clarifier qui sont vos personnages, même s'ils sont appelés à évoluer, d'où ils partent (situation initiale), quelques actions importantes pour l'intrigue et la fin. Certains auteurs ne connaissent pas la fin avant de commencer à écrire; cette fin se clarifie en cours d'écriture. Toutefois, pour ma part, je dois connaître ma fin avant de commencer à écrire. J'écris même une scène finale dans les tous débuts. Jusqu'à présent, je n'ai jamais utilisé les scènes finales que j'avais écrite en début de parcours. Ces finales me servent de point de repère jusqu'à ce que la vraie finale arrive.
En gros, votre plan vous aide à savoir où vous allez. Il peut vous sécuriser, mais surtout, il vous aide à définir votre récit.
3 Commentaires

Les commencements...

7/9/2017

3 Commentaires

 
Comment on commence ça un blogue?

Avec un avis au lecteur? En créant un pacte de lecture?

Voilà donc: ce blogue servira de piste pour tous ces lecteurs qui souhaitent passer de l'autre côté de la force et qui veulent maintenant être lus. J'ai envie de vous dire à la Gandalf: «Fuyez pauvres fous!» Mais les mordus resteront. Car il n'y a rien que l'on puisse faire contre la force d'écrire.

Alors, commençons avec le commencement.

Je ne sais pas pour vous, mais je hais les commencements. Je ne sais jamais comment débuter un texte. Quelle sera la première ligne de mon histoire? Je sais toujours de quoi j'ai envie de parler, mais bon, comment commencer? Avec quoi?

Il faut que ce soit accrocheur et que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture. Il faut aussi que le ton soit donné dès les premières lignes. Principalement en littérature jeunesse où le lectorat a envie que ça bouge.

Je mets près de trois ans à recommencer un nouveau roman. J'ai pris trois ans à planifier le premier tome de Lili-la-Lune. Les deux autres ont suivi assez facilement, car la glace était brisée. J'ai mis trois ans avant de pouvoir achever un autre roman qui, je le souhaite sortira fin 2016 ou début 2017. Commencer ce blogue est aussi tout un défi. Un défi que je compte bien réaliser.
Mais sinon, comment commencer? C'est vraiment une question intéressante qui vaut la peine qu'on s'y attarde. Il faut se jeter à l'eau, sans trop réfléchir. Oui, oui. Quitte à écrire blablabla sur 10 pages. C'est un peu comme l'adage l'appétit vient en mangeant. L'inspiration vient en écrivant. Je vous le jure. Essayez-le.

Et si, aujourd'hui, maintenant, vous fermiez tous vos Facebook et tralalère et vous vous mettiez à écrire ce qui vous passe par la tête? Et si vous écriviez le chef-d'oeuvre de votre vie? Ou la pire merde jamais écrite sur cette terre (nah! n'essayez pas, c'est moi qui l'ai écrite)? Au moins, vous auriez écrit, non?
3 Commentaires

Est-ce que l'on naît écrivain?

7/2/2017

3 Commentaires

 
La première fois que j'ai senti le besoin d'écrire, j'avais 4 ans. Or, je ne savais pas écrire. Je m'assoyais avec mes livres d'histoire et j'en recopiais les mots du mieux que je le pouvais. Quand j'avais un élan créatif, je dessinais mes histoires. Oh! Elles n'étaient pas très élaborées, mais elles venaient de moi.

En entrant à la maternelle, je fus bien déçue de réaliser que l'on n'apprendrait pas à lire ni à écrire. On nous montrait un système de pictogrammes avec lequel nous pouvions nous exprimer. Je les ai appris par cœur, mais je les trouvais bien réducteurs. Où étaient mes princesses? mes monstres? mes châteaux? Je m'en suis dessinés.

Puis, j'ai fini par apprendre à décoder ce système de chiffres et de lettres. Mon premier livre? Annie et le chat. Le chat était sale et Annie le lavait. Il y avait plein de mousse. Le chat se sauvait et... je ne me souviens pas de la suite. 

Les livres se sont succédé. Je les dévorais tous. Sans distinction. On me retrouvait cachée dans les garde-robes à lire Lucky Luke ou encore on me parlait et je ne répondais plus, car Oui-Oui était en danger!

Est-ce que l'on naît écrivain? Non. Je suis devenue auteure pour la jeunesse dans un long et épuisant parcours.

On naît peut-être passionné par les histoires et les livres, mais on devient écrivain. Je crois même que l'on devient écrivain parce que c'est tout ce qu'on sait faire... Ne vous méprenez pas, j'aurais pu être médecin si je l'avais voulu: mes notes étaient excellentes. Toutefois, je n'y voyais aucun intérêt. Il n'y avait rien d'autre que l'écriture et la lecture! Rien d'autre.

J'aurais aimé avoir un guide dans ce parcours difficile qu'est le monde de la littérature. Voilà la raison d'être de mon blogue. Je souhaite être un guide pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans la périlleuse aventure de l'écriture et la publication.

Me suivrez-vous dans ce chemin semé d'embûches?
3 Commentaires

    Auteure

    Amoureuse des livres et auteure pour la jeunesse, Amélie Bibeau a publié la série Lili-la-Lune aux éditions Vents d'Ouest.

    Archives

    Août 2017
    Juillet 2017

    Catégories

    Tous

    Flux RSS

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.